Pour sa première déclaration à la presse en tant que ministre de l’Energie, en marge de sa cérémonie d’installation, Abdelmadjid Attar a indiqué que « l’économie nationale doit oublier la rente énergétique et travailler sur la production de nouvelles richesses à moyen terme ».
A ce propos, le ministre tout fraîchement désigné, a souligné l’existence de nouveaux enjeux dans le secteur énergétique « d’autant que la situation énergétique au niveau mondial a changé depuis près d’une dizaine d’années, notamment à cause de la récession économique mondiale ».
Le responsable du secteur de l’énergie estime qu’avec la baisse des prix du pétrole à partir de 2014 ainsi que la pandémie du Covid-19 depuis le début de l’année en cours, « le secteur de l’Energie ne peut pas poursuivre avec la même organisation et les mêmes objectifs ».
A partir de ce constat, Attar souligne la nécessité pour l’Algérie « de faire face à ces nouvelles données, avec un nouveau plan et de nouveaux comportements notamment en ce qui concerne la gestion et la préservation des ressources énergétiques ». Des ressources en gaz et en pétrole « suffisantes jusqu’en 2030 voire 2040 », ajout-il.
Par ailleurs, Attar a appelé tous les acteurs du secteur énergétique national « de travailler dans un climat de sérénité et de stabilité loin des rumeurs et d’instaurer plus de confiance au niveau des entreprises et des structures ».