Absence de quotas, commandes non livrées aux clients, prises de précommandes sans garanties de livraison dans les délais, c’est ce que subissent les Algériens qui tentent d’acheter un véhicule neuf. Même les avertissements des autorités n’ont pas pu imposer l’application à la lettre du cahier des charges qui régit le secteur.
Après l’attribution des quotas du programme d’importation des véhicules pour l’année 2023 pour une dizaine de marques, dont le nombre de véhicules importés, touristiques et utilitaires, a atteint les 180 000, les quotas du programme d’importation pour 2024 n’ont toujours pas été attribués. C’est un semestre néant.
Annoncé en mai dernier, le Salon international de l’automobile d’Alger prévu du 9 au 15 juillet prochain, est déjà « reporté ». À en croire les médias spécialisés, auto-utilitaire et Motors Algérie, « le salon de l’automobile d’Alger 2024, a été « reporté à une date ultérieure », selon une correspondance adressée aux concessionnaires automobiles ».
Les deux sources affirment que l’organisateur, une des filiales de la Société algérienne des foires et des expositions (Safex), n’évoque pas une annulation, mais plutôt un report à une date qui n’est pas encore fixée, alors qu’aucun motif de report n’a été avancé.
Dans une déclaration à la presse, le ministre de l’Industrie, Ali Aoun, avait lancé, en mai dernier, un appel aux marques d’automobile présentes en Algérie et à leurs concessionnaires partenaires, de respecter les délais de livraison des commandes des clients, tels inscrits dans le cahier des charges.