L’industrie automobile prend un nouvel élan dans le continent africain. Les marques européennes et asiatiques ont investi dans plusieurs régions du continent dans des unités de montage et songent déjà à élargir leur présence et en profiter des opportunités qui existent en matière première et main d’œuvre pas chère.
En effet, le constructeur automobile japonais Toyota Tsusho, qui possède déjà des unités d’assemblage de véhicules en Afrique du Sud, au Kenya et au Ghana, prévoit l’implantation de deux nouvelles usines en dans le continent, a annoncé le conseiller exécutif principal du groupe, Jun Karube, le 2 mai.
« Toyota établira deux usines sur le continent, chacune ayant une capacité de production de 100 000 voitures par an, en plus de ses usines déjà existantes dans plusieurs pays africains », a déclaré M. Karube, lors d’une rencontre tenue au Caire avec le président de l’Autorité générale égyptienne pour l’investissement et les zones franches (GAFI), Hossam Heiba.
M. Karube, qui était auparavant le président du conseil d’administration du groupe Toyota Tsusho, a également précisé que l’Egypte est l’un des favoris pour l’installation de l’une des usines, indiquant que ce pays d’Afrique du Nord abrite déjà plusieurs équipementiers automobiles et offre une main-d’œuvre qualifiée et un climat d’investissement propice.
L’annonce par le groupe Toyota de l’implantation de deux usines en Afrique intervient en marge de la tournée qu’effectue le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, sur le continent. Dans le cadre de sa tournée africaine, le dirigeant japonais s’est déjà rendu en Égypte et au Ghana. Il est également attendu au Kenya et au Mozambique.
Avec agences