Les prix de la pièce de rechange automobile neuve connaissent une hausse sensible sur le marché algérien. La suspension des crédits aux importateurs et le non renouvellement des licences d’importation sont les quelques ingrédients qui participent à cette surenchère.
En effet, les professionnels signalent un ralentissement dans l’alimentation du marché en pièce de rechange neuve, et ce en raison des délais prolongés d’arrivage, lesquels passent de un mois à trois mois. Cette raréfaction active du coup l’imparable loi de l’offre et de la demande et voit les prix de la pièce automobile partir à la hausse.
L’on craint par ailleurs que d’autres paramètres, qui restent à vérifier, pourraient concourir à cette hausse vertigineuse des prix de la pièce de rechange automobile, comme la surfacturation ou tout autre réseau parallèle de distribution. Dans tous les cas, le fait est là : la pièce de rechange automobile est touchée par l’envolée des prix au cours de ces derniers mois.
Dans ce contexte de crise, Hassan Menouar, Président de l’association de protection des consommateurs qui s’est exprimé sur les ondes de la Radio nationale, a appelé au : « Contrôle du marché à tous les niveaux ». Il a insisté sur un contrôle en amont au niveau de l’importation et a exigé une numérisation afin de garantir une traçabilité des produits.
Rappelons que selon l’Office national des statistiques (ONS) le parc automobile de l’Algérie a dépassé les 6,5 millions de véhicules à la fin de l’année 2019, contre plus 6,4 millions en 2018, soit une hausse de 2,47%.