Le nouveau cahier des charges, apporte, certes, des facilités aux concessionnaires automobiles appelés à importer pour quelques 2 milliards de dollars.
Bien qu’amendé, le nouveau document ouvre, toutefois, la brèche à l’argent circulant dans l’informel, communément désigné par « la chkara ». En effet, le cahier des charges fraîchement révélé à l’issu de la réunion du staff gouvernemental, n’impose pas le paiement par chèque.
Cette « omission » risque d’ouvrir la brèche au cash et donc à la faune des spéculateurs qui n’hésiteront pas à recourir aux ficelles du « métier » en usant de « prête-nom » et autres combines afin de s’approvisionner en nombre conséquent de voitures qu’ils exposeront alors sur les trottoirs et autres espaces…Ces marchands de l’ombre investiront alors de plus belle le marché automobile du neuf qui connaît encore une forte tension, suite à l’absence d’offre.
Rappelons que le Ministre de l’industrie, Mohamed Bacha, a présenté mercredi dernier un décret exécutif modifiant et complétant le décret exécutif n°20-227 du 19 août 2020 fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs.
Selon un communiqué du premier ministère « Les modifications apportées visent à simplifier et à mettre en cohérence les conditions d’éligibilité, en vue de favoriser la concurrence et la transparence par l’allégement des procédures administratives pour l’obtention de l’agrément d’exercice de cette activité ».