"Avec le potentiel algérien dans le domaine de l'aquaculture, il serait possible d'inonder le marché" (professionnels)

“Avec le potentiel algérien dans le domaine de l’aquaculture, il serait possible d’inonder le marché” (professionnels)

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“Le marché algérien est encore jeune et il faudrait accompagner ses acteurs”, soutient un professionnel.

“Avec peu de moyens les produits de l’aquaculture pourront inonder le marché algérien”, ont estimé des spécialistes présents à la 3e édition des Rencontres algéro-françaises de la pêche et de l’aquaculture organisée les 6 et 7 novembre en cours.
Stéphane Duval représentant de l’entreprise française Satmar, spécialisée, entre autres, dans l’élevage d’huitres a expliqué à Maghreb Emergent qu’une période d’apprentissage de deux à trois ans serait suffisante pour développer l’élevage des huitres en Algérie.

Pour lui, l’exportation de ce genre de produit serait également possible, puisque les produits de qualité s’exportent automatiquement.

De son côté, le représentant de l’entreprise française spécialisée dans l’aquaculture, EMYG, Camille Lepine, pense que  l’exportation du coquillage et des huîtres serait difficile pour l’Algérie.  “Le marché mondial est déjà saturé, même si l’Algérie a des huîtres de bonne qualité, la France et la Hollande inondent déjà le marché mondial. Il faut noter aussi que culturellement les gens préfèrent les huîtres françaises”, signale Camille Lepine. Il notera que le marché algérien est encore jeune et qu’il faudrait accompagner ses acteurs.

Un point de vue partagé par le directeur adjoint de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-françaises,  Halim  Ammar  Khodja.

Ammar Khodja a souligné que les entrepreneurs algériens sont constamment à la recherche d’un accompagnement en matière de formation.

Djamel Ouarab, un entrepreneur algérien ayant créé récemment une entreprise spécialisée dans le domaine de l’aquaculture à Tigzirt  dans la wilaya de Tizi Ouzou, note que le secteur de la pêche progresse de manière continuelle et reste un secteur difficile à aborder en raison de sa technicité.
Enfin, le directeur général de la pêche et de l’aquaculture au ministère en charge du secteur, Taha Hammouche, a expliqué que l’aquaculture est une activité naissante en Algérie qui se développe encore et qui exprime beaucoup de besoins.

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