Le Café presse politique a été happé par la vague des youtubers qui ont dynamité la fin de la campagne législatives. Pas vexé de trouver de l’impertinence sur le web.
Le CPP a prononcé une oraison funèbre anticipé de l’élection législative du jeudi 04 mai qui se déroulait le lendemain de son rendez vous hebdomadaire. S’il y avait encore un doute sur le divorce consommé entre le pouvoir politique et la population interpellée sur son flanc civique, DzJoker, Anes Tina et les autres youtubers, « dissidents » parfois par l’humour, ont fini de le lever. Les membres du CPP ont donc décortiqué ce phénomène éruptif. Avec le renfort de Badra Hafiane, journaliste image et observatrice de premier plan de la production alternative des podcasteurs de nouvelle génération. La réaction extrêmement courroucée de la vieille classe politique du pouvoir a fini de creuser la distance entre les deux univers mentaux. Y ‘a t’il un avant et un après « Mansotich » dans l’expression politique populaire ?
Le CPP a tenté d’évaluer l’onde de choc et ses implications au delà du 04 mai. Il s’est ensuite posé la question du sort de Abdelmalek Sellal, animateur chaotique de la fin de campagne avec des sorties aussi incongrues qu’inconvenantes ; (Femmes, Indiens, Apaches … ). Abdelaziz Bouteflika va t’il continuer avec le même attelage quelle que soit l’étendue de la désaffection populaire largement pressentie pour le scrutin ? La journée internationale de la liberté de la presse sonnait un peu sur les aiguës dans ce CPP du 03 mai. Le journal Echourouk a été bloqué à l’imprimerie suite à une dérisoire affaire « Salima Ghezali ». Cherif Arezki ancien directeur de publication d’El Khabar, présent sur le plateau du CPP, a résumé l’étendue du reflux pour la presse.