Bac, code de l’investissement et regroupement des walis au cœur de l’actualité algérienne - Maghreb Emergent

Bac, code de l’investissement et regroupement des walis au cœur de l’actualité algérienne

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La session partielle du bac, le débat à l’APN autour de la révision du Code de l’investissement et la rencontre des walis de l’Ouest sont les principaux thèmes au centre des commentaires de la presse ce mardi.

 

Divers thèmes ont été traités ce mardi par la presse qui a cependant accordé plus d’attention à session spéciale du bac,  au code de l’investissement en débat à l’APN ainsi qu’aux instructions du ministre de l’Intérieur lors du regroupement des walis de l’Ouest.

Risque zéro de fraude à la 2e session du bac

 «Education..des assurances pour la deuxième session du bac», titre à la une Le Quotidien d’Oran qui relève que le  SG au ministère de l’Education, M. Abdelhakim Belabed, qui s’adressait lundi, sur la Radio chaîne 3, aux candidats concernés, avait été «catégorique: il n’y aura pas de fraude cette fois-ci». «‘’Tous les moyens et mesures ont été pris, avec des mesures nouvelles draconiennes, pour réussir cette session partielle’’, a-t-il affirmé», écrit le journal qui ajoute que ce responsable a assuré même que «’’nous sommes allés jusqu’au risque zéro’’». 

C’est cette idée que le Soir d’Algérie a choisie pour titrer à la une «le ministère de l’éducation catégorique : ‘’risque zéro’’ à la session partielle du bac». Le journal qui signale que «plus de 557 000 candidats sont concernés», rappelle les propos de M. Belabed qui a assuré, qu’«à part de faux sujets, vous ne trouverez aucun sujet authentique sur les réseaux sociaux». Selon ce responsable «toutes les mesures ont été prises pour réussir le bon déroulement des examens», écrit le journal qui indique que ce dernier a «refusé, toutefois, d’accuser l’Onec d’être derrière la fuite de sujets».

Les syndicats s’impliquent pour éviter un autre scandale de fuite de sujets

Sous le titre «session partielle du bac..les syndicats s’impliquent», Le Temps d’Algérie signale qu’«outre les ‘’mesures draconiennes’’ prises, le ministère de l’Education nationale a fait participer ses partenaires sociaux afin que les épreuves partielles du baccalauréat prévues entre le 19 et le 23 juin, ne soient pas ébranlées par un autre scandale».

« Dans le souci d’assurer un bon déroulement et garantir des épreuves sans incidents, des commissions d’observateurs composées de syndicats seront installées au niveau de chaque centre d’examen», écrit le journal, précisant que «chaque syndicat désigne ses membres sans l’implication des directions de l’éducation».

Code de l’investissement : polémique autour de la règle 51/49%

La révision du  Code de l’investissement soumise aux députés est l’autre sujet abordés par plusieurs organes de presse à l’instar de L’Expression qui écrit à la une «Le projet de loi relatif à la promotion de l’investissement présenté aux députés..la ‘’révolution’’ de Bouchouareb». «Plus de tabous, plus de craintes. Le ministre ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, prend le taureau par les cornes et décide de sauter tous les verrous qui bloquaient l’investissement économique», écrit le journal. Le ministre a précisé que le projet proposait «le ‘’déplacement’’ de la règle des 51/49% du Code de l’investissement à  la loi de finance 2016 (…) cette précision n’a pas empêché les élus, lors du débat, de se focaliser sur cette fameuse règle des 51/49%», souligne le journal qui relèvent que «les députés du FLN étaient nombreux à la contester allant jusqu’à demander sa suppression pure et simple». Les députés du RND,  quant à eux «se sont contentés d’apporter leur soutien au projet de loi. ‘’Ce nouveau code va permettre de promouvoir le produit national’’, a affirmé Salah Eddine Dakhili», ajoute le journal.

«Le Code de l’investissement en débat à l’APN.. la loi 51/49 en ballotage», titre la une de Liberté qui écrit que «le parti majoritaire à l’Assemblée nationale propose que cette règle soit appliquée uniquement aux secteurs stratégiques de l’économie nationale». «’’Cette règle est un obstacle pour l’investissement. Il est temps de la traiter sans démagogie (…)et doit s’appliquer uniquement aux secteurs névralgiques (…à elle ne doit pas être systématisée et elle doit apparaître dans le code des investissements’’, a lancé hier Mohamed-Cherif Ould El-Hocine député du FLN», écrit le journal qui ajoute que «Mahjoub Beda, un autre député du FLN (…) a averti que son parti proposera un amendement, précisant  que ‘’les secteurs stratégiques sont une ligne rouge’’».

Le même sujet est abordé à la une par El Watan sous le titre «projet de loi portant code l’investissement à l’APN..la règle 51/49 au cœur du débat». «Le gouvernement envisage-t-il la suppression de la règle 51/49%, appliquée sur les investissements étrangers en Algérie?», s’interroge le journal qui indique que «les députés ont émis différentes critiques sur le nouveau texte qui vise à réaménager cette règle qui a déjà fait couler beaucoup d’encre».

Le journal qui relève que «les parlementaires, dans leur ensemble, se sont élevés contre le transfert de la règle 51/49 du code de l’investissement à la loi de finances», écrit que pour beaucoup «l’extirpation de cette disposition du code l’investissement pour être régie par les textes des lois de finances est un prélude pour son annulation ou du moins pour sa révision».  El Watan note lui aussi que «les députés du FLN ont critiqué cette règle et ont demandé la définition de son champ d’action et son traitement qui devrait concerner uniquement les secteurs névralgiques tels les hydrocarbures et la défense».

Le journal signale d’autre part, que la «La commission économique (de l’APN) a proposé hier l’amendement de l’article 30 du projet de code de l’investissement en maintenant le droit de préemption».

Le ministre de l’Intérieur aux walis : plus question de compter sur l’argent de l’Etat

Concernant les instructions du ministre de l’Intérieur lors du regroupement des walis de l’Ouest, le journal électronique Econews écrit que ce dernier «n’est pas contents du travail de certains walis», précisant que «la colère de Noureddine Bedoui trouve son origine dans les rapports d’évaluation de la gestion des walis (…), qui, a-t-il affirmé ‘’ne sont pas encourageants’’».  Ces derniers ont jusque là compté «sur les aides financières de l’Etat. Mais il se trouve que les caisses s’amenuisent et il n’y a plus d’argent à distribuer (…), souligne le  journal, ajoutant que «le premier responsable de la sécurité du pays» leur a fait savoir que «plus aucune aide supplémentaire ne sera accordée aux wilayas».

Sous le titre «Noureddine Bedoui fait la leçon aux walis, Liberté écrit que ce dernier «n’est pas allé avec le dos de la cuillère  pour rappeler aux  walis et directeurs exécutifs les attentes du gouvernement  en termes de rationalisation des dépenses et de développement économique». Le ministre a « déploré que les walis ne sont pas toujours là où on les attend, c’est-à-dire sur le terrain de la gestion locale des finances et dans l’orientation des communes vers les priorités en matière  de dépense».

Le Temps  d’Algérie aborde, lui, le sujet sous le titre Bedoui les a sommés de trouver l’argent pour l’investissement..Walis: s’adapter ou disparaître». «C’est un Bedoui très remonté qui s’est présenté hier devant les walis (…) pour trouver les moyens alternatifs de financement de l’investissement local».

«Bedoui à Oran..des walis pointés du doigt appelés à rendre des comptes», titre le Quotidien d’Oran  pour qui « le discours de Nouredine Bedoui, hier à l’hémicycle de la wilaya d’Oran, a tourné en aveu d’échec –partiel à tout le moins- dans la mise en œuvre de la nouvelle approche économique territoriale, mise en avant depuis la rencontre gouvernement-walis le 29 août 2015».

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