La fraude au baccalauréat est actuellement sanctionnée de 5 ans pour les candidats scolarisés et de 10 ans pour les candidats non scolarisés. Le gouvernement entend la criminaliser : un avant-projet de loi allant dans ce sens est en cours d’élaboration au ministère de la Justice.
Il n’y aura plus qu’un centre de distribution des sujets par wilaya et chaque centre sera surveillé par des caméras, la police et la gendarmerie nationale. C’est là la mesure-phare du plan de lutte contre la fraude au baccalauréat annoncé hier par la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit.
Lors de la session du baccalauréat de mai-jui 2016, un millier de candidats ont été exclus suite à des tentatives de fraude, notamment en utilisant les connexions internet de leurs téléphones portables. Plusieurs sujets ont également été publiés avant les examens sur les réseaux sociaux, ce qui a amené le gouvernement à réorganiser les épreuves de certaines matières.
Vers la criminalisation de la fraude au bac
Le nouveau plan anti-fraude du ministère de l’Education comporte d’autres mesures : la coupure des connexions internet à proximité des centres de distribution des sujets d’examens, la sécurisation de du site web de l’Office national des examens et concours (ONEC) afin d’éviter qu’il ne soit piraté et, enfin, la réduction du nombre de candidat par salle d’examen à 20.
Pour rappel, la fraude au baccalauréat est actuellement sanctionnée de 5 ans pour les candidats scolarisés et de 10 ans pour les candidats non scolarisés. Le gouvernement entend la criminaliser : un avant-projet de loi allant dans ce sens est en cours d’élaboration au ministère de la Justice.