Le général-major à la retraite Bachir Tartag, coordinateur des services de sécurité, aurait été relevé de ses fonctions aujourd’hui selon de nombreuses sources et informations relayées par les médias.
Le coordinateur aurait subi les conséquences de son soutien mordicus à l’ancien Président Abdelaziz Bouteflika et celles de l’organisation de la ou des réunions qui visaient à démettre le chef d’Etat-major, Ahmed Gaid Salah de son poste et à assurer une transition « contrôlée ».
La mise à l’écart de Tartag ferait partie des ces mystérieuses mesures dont parlait Abdelaziz Bouteflika, dans sa lettre de démission. «J’ai pris les mesures appropriées dans l’exercice de mes prérogatives constitutionnelles pour les besoins de la continuité de l’Etat et du fonctionnement normal de ses institutions durant la période de transition devant mener à l’élection du nouveau président de la République», avait-il mentionné dans sa lettre.
Dans l’attente d’une confirmation officielle de la démission, on s’interroge déjà sur le futur des services de renseignement algériens et de leur rôle dans cette transition dont les contours sont encore flous. Jusqu’à hier, la tutelle de Bachir Tartag était la présidence de la république et même si statutairement il n’avait pas de réel pouvoir sur les différentes directions générales (Sécurité intérieur, Sécurité extérieur, Moyens technique ..), le vide en matière de textes avait contribué à asseoir sa mainmise sur les services, DCSA exclue.