« J’ignorais que le terrain qui m’a été accordée pour l’ouverture de mon usine de montage automobile était agricole », a déclaré Mohamed Baïri, patron de l’entreprise Ival en réponse à une question du juge, au tribunal de Sidi M’hamed (Alger) au sujet de privilèges qu’aurait obtenu le concessionnaire.
L’usine dont il est question a été ouverte à Ouled Hadaj, dans la wilaya de Boumerdes, pour le montage d’utilitaires de la marque italienne Iveco en 2016.
« J’ai déposé un dosiser complet et je n’ai pas choisi le site. J’ai demandé le terrain et on me l’a donné », a assuré Baïri.
« si c’est interdit d’investir dans ce pays, il faut nous le dire », a-t-il poursuivi, à bout de patience. « L’investissement qui me mène en prison, moi je n’en ai pas besoin », a-t-il enchaîné.
Interrogée par le juge au sujet de cette même affaire, Mme Zerhouni Nouria ex-wali de Boumerdès a affirmé que le dossier d’investissement de Mohamed Baïri était dans les tiroirs du wali qui l’avait précédée dans la wilaya de Boumerdès. Selon Zerhouni, la LFC 2015 avait modifié les modalités d’octroi de terrain garantissant plus de souplesse à l’investissement.