Les prix du pétrole stagnaient mercredi, une pause attribuée aux médiations en vue d’une trêve entre Israël et le Hamas, quand le cours du gaz européen poursuivait sa baisse en raison d’un temps doux et de stocks confortables en UE
Vers 09H55 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en avril, prenait 0,05% à 82,81 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas pour livraison en mars, baissait de 0,01% à 77,86 dollars.
« Le marché reste focalisé sur la situation au Moyen-Orient, mais la tendance haussière semble être en pause mercredi », commentent les analystes d’Energi Danmark.
Les médiateurs internationaux intensifient mercredi leurs efforts en vue d’une trêve entre Israël et le Hamas palestinien dans l’espoir d’éviter un assaut terrestre israélien contre Rafah, dans la bande de Gaza.
Depuis mardi, l’Egypte accueille des représentants des États-Unis, principal soutien d’Israël, et du Qatar, où est basé le chef du Hamas, pour des pourparlers sur une trêve incluant une nouvelle libération d’otages emmenés à Gaza le 7 octobre lors d’une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël.
« Bien que des pourparlers de trêve aient débuté au Caire, la poursuite de l’assaut israélien sur Rafah (pourrait entrainer) un regain de tension autour de la mer Rouge, une artère clé du commerce mondial », souligne cependant Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
Energi Danmark note également qu' »un renforcement du dollar américain par rapport aux autres devises principales freine la hausse (des prix) car il car il rend le pétrole lié au dollar plus cher pour les investisseurs étrangers ».
Les analystes attendent également plus tard mercredi la publication de l’état des stocks hebdomadaires commerciaux américains par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) pour la semaine achevée le 9 février.
La fédération des professionnels du secteur, l’American Petroleum Institute (API), a estimé mardi que les stocks de brut avaient augmenté d’environ 8,52 millions de barils la semaine dernière, et que ceux d’essence avaient diminué de 7,2 millions de barils. Les données de l’API sont réputées toutefois moins fiables que celles de l’EIA.
AFP