La Banque Mondiale (BM) prévoit une importante baisse de la croissance en Algérie, de l’ordre de 6,4 % contre seulement 2 % au mois de janvier 2020, selon son dernier rapport intitulé « Perspectives économiques mondiales ».
L’institution de Bretton Woods explique dans son rapport que que la baisse des revenus des hydrocarbures, conjuguée à l’impact économique du Covid-19 sont à l’origine de cette contraction de la croissance. La conjonction de ces deux paramètres vient s’ajouter aux vulnérabilités structurelles, analyse la même source.
« L’activité économique des pays importateurs de pétrole devrait se contracter de 0,8 % en 2020 avec la baisse du tourisme et la détérioration des perspectives d’exportation. Ces prévisions sont loin du taux de croissance de 4,4 % prévu en janvier. L’investissement devrait rester atone dans le climat d’incertitude qui règne au niveau mondial et national, tandis que la consommation sera limitée par les mesures de riposte à la pandémie. Le niveau élevé de la dette publique est un autre obstacle à la croissance des pays importateurs de pétrole. » Ecrit la Banque Mondiale.
Par ailleurs, le rapport souligne que l’Algérie et l’Irak sont les pays exportateurs de pétrole les plus vulnérables et les plus fragilisés par le double choc coronavirus-chute des cours du pétrole.
Au niveau mondiale, La Banque mondiale prévoit une contraction de l’économie de 5,2% en 2020. « La prévision de base prévoit une contraction de 5,2% du PIB mondial en 2020, la récession mondiale la plus profonde en huit décennies, malgré un soutien politique sans précédent », prévient l’institution internationale.