L’UIB a organisé ce mardi à Tunis, une rencontre de réseautage regroupant plusieurs premiers responsables de banques en Afrique. Objectifs: développer un partenariat gagnant-gagnant entre banques et PME.
L’Union internationale de banques (UIB), banque privée tunisienne partenaire du groupe de la Société Générale (SG), a invité 17 patrons de banques africaines partenaires du groupe français pour prendre à cette rencontre baptisée «Société Générale Africa Business Network». Le directeur général du groupe SG et président de la Fédération bancaire européenne (FBE), Frédéric Oudéa, est attendu, mercredi, à Tunis, pour prendre part à ce conclave auquel assistent plusieurs banquiers, chefs d’entreprises et responsables d’organisations patronales tunisiennes. L’objectif, selon ses organisateurs, est d’«assurer un échange entre les filiales de SG en Afrique et aussi donner aux entreprises tunisiennes un accès privilégié à ses filiales et aux entreprises du groupe dans le continent de manière à renforcer leur capacité à s’implanter sur les marchés africains». Kamel Néji, directeur général de l’UIB a indiqué, à l’ouverture de la rencontre, que l’UIB, qui est bien positionnée en Tunisie et affiche, depuis 2008, «les meilleures performances en matière de croissance» en dépit d’un contexte difficile, aspire à développer son action d’accompagnement des entreprises en Afrique, continent qui recèle un très fort potentiel de croissance. «Comme son partenaire la Société Générale, l’UIB veut renforcer son positionnement à l’international mais en particulier en Afrique», a-t-il dit.
«Je veux vous convaincre d’investir en Afrique», a lancé, au début de son allocution, Alexandre Maymat, président du conseil d’administration de l’UIB et responsable de la région Afrique, Asie, Méditerranée et Outremer à SG, en s’adressant aux hommes d’affaires présents. Il a aussi promis «l’accompagnement et le transfert du savoir-faire du groupe vers de nombreux pays de la région». Le groupe de la SG, qui est implanté dans 67 pays, dont 45 en Afrique, promet d’accompagner les entreprises à investir dans cette région qui présente un potentiel très important, en dépit d’un contexte économique difficile (avec notamment une croissance économique, en 2015 et 2016, inférieure de 2 points par rapport aux prévisions initiales).
Servir les PME africaines
Au nombre des points forts de l’Afrique, cités par M. Maymat, a cité sa croissance démographique, avec une population qui pourrait passer à 800 millions de personnes en 2050, en plus de ses importantes ressources naturelles. Il a aussi évoqué un progrès notable en matière de formalisation et de structuration des secteurs (passage de l’informel à des activités formelles) durant les dernières années. M. Maymat a indiqué que le groupe SG est disposé aussi à adapter son offre à des contextes diversifiés en Afrique et à servir les PME en matière d’affacturage (méthode de financement et de recouvrement des créances), de finance internationale et aussi leur faciliter l’accès au financement. «Il n’y a pas de développement économique sans le développement des PME et il n’ya pas de développement des PME sans accès au financement», a-t-il martelé.(TAP)