Depuis trois jours, la ville de Béjaïa, ainsi que les localités de Oued Ghir et Tala Hamza, font face à un grave déficit en eau potable. Cette situation est le résultat direct des dernières intempéries qui ont frappé la région, entraînant des inondations particulièrement dévastatrices.
Ces phénomènes météorologiques ont causé des dégâts considérables à la conduite principale d’eau qui alimente Béjaïa et ses environs, au niveau de la commune de Taskriout. Une infrastructure vitalement importante qui provient de la source Bleue, notamment à partir du barrage de Kharrata.
Face à cette crise, les services de l’Algérienne des eaux ont mis en place un système de distribution rationnelle. L’eau est désormais délivrée de manière alternée dans les différents quartiers, une approche qui, bien que nécessaire, ne suffit pas à apaiser les préoccupations des habitants. Les interruptions fréquentes dans l’approvisionnement en eau provoquent frustration et inquiétude parmi la population, qui ne sait pas quand elle pourra retrouver un accès normal à cette ressource essentielle.
L’alimentation en eau potable est actuellement maintenue grâce à une conduite en provenance du barrage de Tichy Haf, mais celle-ci ne peut pas compenser pleinement le manque d’eau causé par les dommages à la conduite principale. Les autorités locales s’efforcent de trouver des solutions durables pour réparer les infrastructures endommagées et rétablir un service normal dans les plus brefs délais.
Les difficultés rencontrées par les citoyens de Béjaïa, Oued Ghir et Tala Hamza sont un rappel poignant des enjeux liés à la gestion de l’eau, particulièrement en période de conditions climatiques extrêmes.
Cet épisode de pénurie d’eau soulève des questions sur la résilience des infrastructures face aux aléas climatiques. Alors que la région s’efforce de surmonter cette crise, il est essentiel que des mesures soient prises pour garantir un approvisionnement durable et sécurisé en eau pour tous.