Le chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah a déclaré, à l’issue de la rencontre avec les membres de la commission d’intermédiation et de dialogue qu’il acceptait d’étudier certaines mesures d’apaisement, données comme préalable par les membres de cette commission.
Bensalah a déclaré qu’il comptait demander à la justice de libérer les personnes emprisonnés pour des raisons liées aux manifestations populaires. Il a ensuite promis d’alléger le dispositif sécuritaire afin de garantir la liberté de circulation dans le pays et dans la capitale, à condition qu’il n’y ait pas de contradiction avec la protection des personnes et des biens.
Concernant la libération des médias lourds, Abdelkader Bensalah promet de trouver des mécanismes permettant d’assurer les débats contradictoires dans les médias publics, de façon à n’exclure aucune forme d’expression politique.
Enfin le chef de l’Etat par intérim a rappelé que l’Etat et que l’institution militaire ne prendront pas part au dialogue.