Le blocage de l’importation qu’ont connu plusieurs produits, notamment les matières premières introduites dans le secteur industriel, a fait réagir le Président Tebboune.
Lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée dimanche, le chef de l’État a ordonné de ne pas interdire les opérations d’importation des matières premières utilisées dans la production et dans les industries vitales.
Cette réaction du président a fait suite à un exposé sur les mesures de régulation et de suivi des opérations d’importation, communiqué par le gouvernement lors de la réunion du conseil. Le président a ainsi exigé à ne pas toucher aux opérations d’importation des matières premières utilisées dans la chaîne de production, ajoutant que « le reste des opérations d’importation est soumis à une autorisation préalable ».
Dans ce même contexte, Tebboune a affirmé que « l’Algérie n’avait jamais interdit et n’interdira pas l’importation », ajoutant qu’ « elle y recourait seulement, si besoin est, dans le but de promouvoir la production nationale et de protéger ses réserves financières ». Ce qui est à même de « conforter son économie et de préserver sa stabilité », conclut le chef de l’Etat.
Il est à rappeler que suite aux restrictions de l’importation et à l’opération d’encadrement du secteur qui a fait réduire drastiquement le nombre des importateurs au niveau national, beaucoup de produits, même nécessaires, ont disparu sur le marché.
Plusieurs fabricants et sociétés industrielles ont été même obligés de fermer leurs usines par faute d’indisponibilité de matières premières sur le marché national.