Les collégiens deviennent de grands consommateurs de boissons énergisantes, bien que ces dernières soient fortement déconseillées aux personnes de moins de 16 ans.
L’alerte a été donnée le 12 décembre dernier par la direction de l’éducation nationale d’Alger-Est dans une correspondance adressée aux directeurs des établissements des trois cycles scolaires.
Dans ce document, la direction de l’éducation tire la sonnette d’alarme en signalant que la majorité des élèves du cycle moyen consomment ces boissons, en particulier la marque Izem, produite par le groupe IFRI.
La consommation de ces boissons rend les élèves hyperactifs avant de provoquer une grande fatigue, ce qui les empêche d’assimiler correctement les cours et de suivre les leçons. Ces effets néfastes incluent également des troubles du sommeil, une augmentation du rythme cardiaque, une nervosité accrue, et des risques de dépendance.
Pour remédier à ce problème, la direction de l’éducation d’Alger-Est a demandé à tous les directeurs d’établissements scolaires d’organiser des campagnes de sensibilisation sur les dangers liés à la consommation de boissons énergisantes. « Des dangers qui peuvent aller jusqu’à la mort », précise le document.
Les directeurs des écoles et des lycées doivent transmettre un rapport sur ces campagnes de sensibilisation à la direction de l’éducation d’Alger-Est.
Ce que dit la loi
L’arrêté interministériel du 1er Safar 1444, correspondant au 29 août 2022, portant adoption du règlement technique fixant les spécifications de certaines boissons rafraîchissantes, stipule que les boissons énergisantes doivent être vendues exclusivement sur des étagères qui leur sont réservées et séparées des autres aliments et boissons.
Cet arrêté impose aux producteurs de mentionner clairement que la consommation de ces boissons est déconseillée aux personnes de moins de 16 ans, aux femmes enceintes, aux personnes souffrant de maladies cardiovasculaires, à celles ayant des troubles du sommeil, et à d’autres catégories à risque.