Si Wall Street a fini mardi sans grand changement, le Nasdaq inscrivant même un nouveau record de clôture [.NFR], les marchés asiatiques ont perdu du terrain après l’article du New York Times selon lequel le président Donald Trump a demandé en février au directeur du FBI de l’époque, James Comey, de mettre fin à l’enquête en cours sur son conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, limogé par la suite. L’information nourrit les interrogations sur l’autorité du président des Etats-Unis et sa capacité à mettre en œuvre son programme.
Les principales Bourses européennes évoluent dans le rouge mercredi en début de séance, l’aversion au risque effectuant un retour remarqué sur les marchés financiers, favorisée par les turbulences politiques aux Etats-Unis qui alimentent la baisse du dollar et la hausse des valeurs refuges.
À Paris, l’indice CAC 40 perd 0,44% à 5.382,57 points à 07h50 GMT tandis qu’à Francfort, le Dax cède 0,4%. L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro recule de 0,41%, le FTSEurofirst 300 de 0,31% et le Styx 600 de 0,29%.
A Londres, le FTSE, soutenu par le secteur des matières premières, est proche de l’équilibre.
Si Wall Street a fini mardi sans grand changement, le Nasdaq inscrivant même un nouveau record de clôture [.NFR], les marchés asiatiques ont perdu du terrain après l’article du New York Times selon lequel le président Donald Trump a demandé en février au directeur du FBI de l’époque, James Comey, de mettre fin à l’enquête en cours sur son conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, limogé par la suite.
L’information, susceptible de donner lieu à des accusations d’obstruction à la justice, nourrit dans l’immédiat les interrogations sur l’autorité du président des Etats-Unis et sa capacité à mettre en œuvre son programme.
Les contrats à terme sur les grands indices américains présagent d’une ouverture en net repli à la Bourse de New York et le dollar continue de reculer face aux autres grandes devises, l’indice mesurant son évolution ayant touché un nouveau plus bas depuis le 9 novembre, lendemain de l’élection présidentielle américaine.
Le yen a atteint son plus haut niveau depuis une semaine face au billet vert et l’euro a franchi brièvement la barre de 1,1115 dollar.
Ce contexte se traduit logiquement par un rebond marqué de la volatilité : l’indice de volatilité de l’EuroStoxx 50 et son équivalent pour le CAC sont en hausse de 2,5% et 3,5% respectivement.
Ce mouvement s’accompagne d’une baisse des rendements obligataires, conséquence du repli d’une partie des investisseurs sur les emprunts d’Etat : le rendement à dix ans allemand revient vers 0,4% et le français sous 0,8%. Quant à l’or, en hausse de 0,56%, il évolue au plus haut depuis deux semaines.
Sur les marchés d’actions, la baisse n’épargne aucun secteur à l’exception de celui des matières premières, dont l’indice Stoxx prend 0,8%, la dépréciation du dollar soutenant les cours. Au sein du CAC, ArcelorMittal (+1,27%) et LafargeHolcim (+0,47%) affichent les plus fortes hausses.
Le compartiment défensif de l’alimentation et des boissons est quant à lui à l’équilibre alors qu’à l’opposé, l’automobile perd 0,9%.
Parmi les sociétés ayant publié leurs résultats mardi soir ou en début de journée, Bouygues, en baisse à l’ouverture, gagne 0,64% après l’annonce la réduction de ses pertes et de la confirmation de ses objectifs 2017 comme des perspectives de sa filiale de téléphonie mobile.
Ubisoft (-7,68%) est quant à lui lourdement sanctionné et affiche la plus forte baisse de l’indice Stoxx 600. Si l’éditeur de jeux vidéo a enregistré une marge d’exploitation record sur son exercice 2016-2017, il a revu en baisse son objectif de ventes.
Dans le secteur bancaire, ABN Amro abandonne 2,46% malgré un bénéfice meilleur qu’attendu au premier trimestre alors que Lloyds Banking Group gagne 1% après la cession par l’Etat britannique de sa participation résiduelle au capital.
Sur le marché pétrolier, le baril baisse après les chiffres hebdomadaires de l’American Petroleum Institute (API), qui montrent une hausse des stocks de brut aux Etats-Unis, de quoi raviver les craintes d’une offre durablement excédentaire. Le Brent cède 0,56% à 51,36 dollars et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,74% à 48,30 dollars.