Le Premier ministre, Aimene Benabderrahmane, a rappelé la nécessité d’atteindre l’objectif de couverture des dépenses de fonctionnement par la fiscalité ordinaire à travers l’amélioration du taux recouvrement des impôts et des taxes, lors de la Réunion du gouvernement qu’il a présidé samedi.
Suite à un exposé relatif à l’Avant-projet de Loi portant règlement budgétaire pour l’exercice 2019 élaboré par le secteur des Finances et ce, en prévision de sa présentation lors d’un prochain Conseil des Ministres, prévu ce dimanche, Benabderrahmane a insisté sur la nécessité de parvenir au rétablissement des équilibres financiers interne et externes de l’Etat d’une part et à la rationalisation et à l’optimisation de la gestion des finances publiques d’autre part.
Notons qu’en 2020, la fiscalité ordinaire a permis à l’administration fiscale de ponctionner quelque 2142 milliards de dinars, soit une baisse de 7,2% par rapport à la même période de l’année précédente. La directrice générale des Impôts, Amel Abdellatif, expliquait alors cette contre-performance par le recul de l’activité économique durant l’année écoulée.
Par ailleurs, faut-il le rappeler, des milliers d’entreprises ont bénéficié d’exonérations fiscales en 2020, notamment celles qui dépendent du secteur des transports, le bâtiment, le tourisme et les service, et ce à cause de l’arrêt de leur activité suites aux mesures de confinement décidées par l’Etat.
En 2021, et malgré une légère reprise de l’activité commerciale, des pans entiers de l’économie nationale sont toujours paralysés par les conséquences de la pandémie Covid-19 sur certains marchés. D’autre part, plusieurs PME, à les image des agences de voyage dont la trésorerie a été sévèrement entamée, ont choisi de mettre la clé sous la porte.