La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPS), plaide pour le passage au week-end universel (samedi et dimanche) au lieu du week end actuel (vendredi et samedi).
Son président, Samy Agli, a affirmé mercredi sur les ondes de la chaine 3 de la Radio national, que la conjoncture économique actuelle dans le monde exige l’abandon du week-end actuel. ‘’ Nous avons officiellement demandé d’aller vers la fin de semaine universelle pour se mettre en conformité avec les standards internationaux’’, a-t-il dit, avant d’ajouter : ‘’Avec le week-end actuel, nous perdons une journée du travail’’.
Ce passage, précise-t-il, doit se faire en prenant compte les traditions et les coutumes des algériens.
Interrogé sur le système bancaire et financier algérien, Agli a appelé les banques à jouer un rôle plus important dans l’économie. Il a également revendiqué la révision de la loi sur le crédit et la monnaie qui n’encourage pas, d’après lui, les exportateurs. ‘’Il faut donner la possibilité aux entreprises exportatrices de disposer de tous leurs revenus en devises’’, réclame a-t-il. L’obligation de conversion en monnaie nationale des devises issues des opérations d’exportation n’a pas de sens, d’après l’invité de la rédaction.
Sur un autre volet, il a tiré la sonnette d’alarme quant aux conséquences de la crise sanitaire sur les entreprises algériennes. ‘’Des entreprises sont entrain de fermer’’, dit-il.
D’autre part, le président de la CAPC recommande la dépénalisation de l’acte de gestion, la publication des textes d’application du code actuel des investissements, la libération des initiatives, l’accompagnement des entreprises, report du paiement de toutes les charges, une amnistie fiscale pour certaines catégories d’entreprises et autres.
Pour lui, il faut lister les 100 premiers champions économiques, tous secteurs confondus, pour en tirer profit.