Selon l’ancien ministre, il faut plutôt utiliser les mécanismes du marchés afin d’améliorer la situation du pays.
Les licences d’importation ne sont pas une solution, estime l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil. S’exprimant ce samedi lors d’une conférence (clôturée à 16h) à l’Institut Supérieur de gestion et de planification (ISGP), l’ancien ministre voit en ce genre de mesures un vecteur de « distorsions et de blocages ». Il estime, même, que cela pourrait créer de la corruption et de groupes d’intérêts susceptibles de bloquer l’économie du pays.
D’après lui, l’Etat ne doit pas intervenir car cela pourrait créer des problèmes. Il faut plutôt utiliser, selon lui, les mécanismes du marchés afin d’améliorer la situation du pays. « Cela demande beaucoup d’efforts et de la discipline», a-t-il assuré, estimant, néanmoins que l’intervention excessive de l’Etat est déconseillée et pourrait avoir un effet non souhaité.
L’ancien ministre de l’Energie a déclaré, en outre, que l’Algérie n’était pas une exception et qu’elle faisait face, à peu près, aux mêmes problèmes que beaucoup d’autres pays connaissent et qu’elle pourrait les surmonter en prenant exemple sur certains autres pays tels que la Corée du Sud, par exemple.
La conférence que Chakib Khelil a animée à l’ISGP pendant plus d’une heure avait pour thème « Economie algérienne, perspectives/ prospectives ». Elle a vu la participation de cadres de ministères, d’économistes, d’étudiants et d’enseignants de l’ISGP, mais très peu de journalistes.