L’Algérie vient officiellement de confirmer l’acquisition de 14 chasseurs furtifs Sukhoi Su-57 Felon, levant ainsi le voile sur l’identité du mystérieux premier client export de cet avion de combat russe de cinquième génération.
Les premiers appareils doivent être livrés cette année déjà, pour une réception complète de la flotte d’ici 2028. Ces chasseurs de nouvelle génération viendront enrichir les capacités actuelles de l’armée de l’air algérienne, qui opère déjà des MiG-29M2/S et des Su-30MKA. Des pilotes algériens sont d’ailleurs déjà en formation en Russie pour prendre en main ces nouveaux appareils.
Cette commande fait suite à plusieurs mois de spéculations. En novembre 2024, Rosoboronexport, l’agence russe d’exportation d’armement, avait en effet annoncé la signature d’un premier contrat export pour le Su-57, sans en révéler le bénéficiaire. L’Algérie était pressentie, compte tenu de ses liens historiques avec l’industrie de défense russe.
Le Su-57 marque une avancée majeure dans l’arsenal algérien. Cet appareil de cinquième génération, rival direct du F-35 américain, combine furtivité et capacités de combat avancées. Son coût unitaire est estimé à environ 50 millions de dollars, un positionnement compétitif face aux chasseurs occidentaux. La version export, baptisée Su-57E, bénéficie notamment d’un nouveau moteur et de nouvelles capacités d’armement.
Cette acquisition renforce encore la position de l’Algérie comme l’une des forces aériennes majeures du continent africain. Pour la Russie, c’est une victoire commerciale significative qui pourrait ouvrir la voie à d’autres contrats, alors que plusieurs pays d’Asie-Pacifique, d’Afrique et d’Europe ont déjà manifesté leur intérêt pour cet appareil.
Y. K