Environ 2951 projets d’une valeur de 3,9 trillions de dollars ont été planifiés par la Chine, dans le cadre de ce projet.
L’initiative chinoise visant à relier entre eux plusieurs pays du monde via la mise en œuvre une série de liaisons et d’infrastructures maritimes, ferroviaires ou encore routières, a sérieusement ralenti sa cadence depuis l’apparition de la pandémie Coronavirus, selon un rapport du Oxford Business Group (OBG).
En effet, le think-tank britannique met l’accent sur les interrogations de Pékin quant à la viabilité du projet lancé en 2013, compte tenu des nouvelle priorités axées principalement sur le développement des infrastructures durables et de la Santé numérique.
OBG met la lumière sur le retard qu’accusent plusieurs projets de l’initiative « One Road one belt », du fait de la propagation rapide du virus Covid-19, ce qui a ralenti les investissements extérieurs chinois.
Des craintes cristallisées par un le Financial Times, fin 2020, concernant l’utilité même du maintien de la feuille de route chinoise, opposant comme arguments, la baisse de la croissance économique mondiale, la hausse de la dette et, bien entendu, les réserves américaines.
Environ 2951 projets d’une valeur de 3,9 trillions de dollars ont été planifiés par la Chine, dans le cadre de ce projet. Selon les chiffres avancés par le ministère des Affaires étrangères en juin dernier, 30% à 40% des chantiers ont subi les répercussions économiques de la Covid-19, tandis que 20% ont été déclarés « gravement impactés » par la crise liée à la pandémie.
Dans un autre registre, il devient raisonnable de s’interroger sur l’avenir des projets conduits par la chinois en Algérie, conformément à la stratégie africaine de la route de la Soie.
Indirectement, celle-ci passe essentiellement par deux méga-infrastructures que sont le port Cherchell-Centre et la route Transaharienne « Alger-Lagos », reliant l’Algérie au Nigéria.
Estimé, à 3,3 milliards de dollars, le nouveau port commercial de Cherchell-Centre, qui renaît de ses cendre après de longues années de léthargie et de tergiversations, et dont les travaux commenceront au mois d’avril 2021, puise son financement en partie dans les capitaux chinois, via un crédit à long terme de la banque chinoise Exim Bank of China.