L’Algérie figure parmi la cinquantaine de pays africains à tenir sommet, à Abidjan, en côte d’Ivoir, afin d’étudier les voies et moyens permettant une reprise réussie, post pandémie Covid-19.
L’évènement, organisé par l’Organisation mondiale du travail (OIT) a réuni dès ce 3 juillet, des ministres africains et des partenaires sociaux et des organisations de travailleurs et d’employeurs, qui ont discuté, dans un forum virtuel, de la manière d’aborder l’impact économique et social de la pandémie Covid-19.
La pandémie a dévasté le monde du travail, causant des souffrances humaines massives et exposant l’extrême vulnérabilité de millions de travailleurs et d’entreprises sur le continent et dans le monde. En, Afrique, ces vulnérabilités sont particulièrement criantes, avec des niveaux élevés de pauvreté ; d’informalité, de chômage des jeunes et de travail des enfants, et une disparité généralisée dans laquelle beaucoup manquent de protection sociale. Rappelle l’OIT.
Les ministres, de l’Algérie au Zimbabwe, ont pris la parole pour partager les mesures prises dans le leurs pays respectifs et les mesures de réponses qui ont été mises en place pour stimuler l’économie, sauver les emplois et garantir les moyens de subsistance, et protéger les plus vulnérables.
« La crise du Covid-19 a mis en exergue les déficits criards de travail décent ( donc manquement en termes de qualité de l’emploi) auxquels les emplois et les entreprises dans l’économie informelle font face »A-t-on déclaré tout en ajoutant : « Notre défi en tant que pays africains est bien donc d’amener la plus grande proportion de l’économie informelle à migrer vers un emploi et une entreprise décents à travers un processus de formalisation qui allient quantité et qualité de l’emploi. »
Kwasi Adu-Amankwah, Secrétaire général de la Confédération syndicale internationale pour l’Afrique, a déclaré qu’il était temps d’agir : « Ces leçons que la crise nous a apprises, nous devons les prendre au sérieux pour aller de l’avant. Nous parlons de stimuler l’économie, mais nous savons aussi que l’Afrique a besoin d’une marge de manœuvre budgétaire appropriée pour y parvenir ».