L’Algérie s’apprête à imposer un contrôle strict sur la filière des compléments alimentaires. Le ministre de l’Industrie pharmaceutique a annoncé la mise en place prochaine, d’un texte réglementaire pour un meilleur encadrement de ces produits.
Lors de sa visite ce dimanche, au niveau de plusieurs laboratoires pharmaceutiques implantés dans la wilaya d’Alger, le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, a indiqué qu’ « il faut arrêter avec ces compléments alimentaires qui rentrent de partout».
Selon lui, l’Algérie importe environ 500 millions d’euros par an de compléments alimentaires, déplorant ainsi, cette importation massive de ces produits, dont « certains ne respectent pas les normes », a-t-il souligné. Il a estimé qu’il faut arrêter les importations de compléments alimentaires, tant qu’il n’y a pas de contrôle.
Dans ce sens, le ministre a annoncé la mise en place prochaine d’un texte réglementaire régissant la filière des compléments alimentaires. «Actuellement, il y a un décret en préparation pour réglementer ces produits», a-t-il fait savoir, soulignant que «ça va être une réglementation très stricte».
Aoun a précisé que son département envisage d’imposer un agrément pour la production de ces compléments alimentaires, « qui seront régis comme les médicaments», a-t-il souligné. Pour le ministre, «c’est surtout la santé du citoyen qui passe en premier ».