Une solution existe à l’épineux problème qui oppose depuis des mois, le Groupe Cevital à la direction de l’Entreprise portuaire de Bejaia (EPB), au sujet de l’implantation d’une unité de trituration de graines oléagineuses estime le Front des forces socialistes (FFS), qui a mené une médiation entre les deux parties au cours des mois du juin et juillet.
Pour le FFS, des pistes de solutions qui arrangent des deux parties sont possibles, d’autant plus que le patron du Cevital s’est engagé en personne à ne faire de l’implantation de son projet à l’intérieur du Port de Bejaia une condition.
« Les responsables du FFS au niveau de la Wilaya de Bejaia ont rencontré le directeur de l’entreprise portuaire de Bejaïa (EPB), M.Djelloul Achour, et le patron du groupe Cevital, Issad Rebrab, dans le but d’avoir des éléments d’informations sur la polémique au sujet du projet de réalisation d’une usine de trituration de graines oléagineuses », indique le parti sur son site Internet.
Des discussions avec les deux parties, les responsables locaux du parti ont pu faire le constat de deux problèmes. Le premier est celui de l’implantation de l’usine au niveau du port de Bejaïa sur lequel le directeur du port a avancé plusieurs arguments dont celui de la saturation de l’espace portuaire, ajoute la même source.
Pour le plus vieux parti de l’opposition, cette question, soluble au regard des discussions avec M.Issad Rebrab, ne doit pas justifier l’autre problème, celui du refus de traiter et de décharger les navires transportant les équipements destinés à l’usine de trituration.
D’après la même source, le patron de Cevital a déclaré ne pas faire de l’implantation de l’usine au niveau du port une exigence dans le cas où la surface réservée à l’intérieur du complexe ne répond pas aux exigences et normes. Le groupe Cevital a indiqué qu’une deuxième solution est envisagée pour implanter l’unité de trituration dans un terrain privé acquis à l’extérieur du complexe. Cette option met fin à la polémique et elle ne justifie pas un refus de traiter et de décharger les équipements.
Faire preuve de bonne volonté
Poursuivant ses conclusions, le FFS fait savoir le patron de Cevital s’est même engagé par écrit à décharger et évacuer ses équipements dans un délai de 48 heures et à mettre à la disposition du port les grues nécessaires à cet effet. Autrement dit, l’argument avancé par le directeur de l’EPB pour justifier son refus d’autoriser Cevital de décharger ses équipements ne tient plus la route.
M. Issad Rebrab a fait visiter aux membres de la délégation du FFS le complexe, les différentes raffineries ainsi qu’un terrain nu acquis chez un privé à l’extérieur du complexe. Tous ces éléments recueillis auprès des parties montrent qu’il n’existe pas de problème insoluble et qu’il suffit, dans le respect de la loi, de faire preuve de bonne volonté, précise le parti.
Enfin, les responsables du FFS ont tenu à réaffirmer la position de leur parti en faveur de la promotion et le développement de l’investissement public et privé dans le respect de l’équité et des lois en vigueur sur l’ensemble du territoire national.