La plus grande partie de la consommation des différents types d’énergie est dominée actuellement par les ménages, au détriment des secteurs productifs. Pour cela, le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, veut inverser cette tendance ou du moins, l’élargir aux secteurs économiques.
Ainsi, le ministre de l’Energie a affirmé ce vendredi depuis Annaba, où il effectue une visite de travail, que « l’augmentation de la production énergétique du pays afin de la consacrer en faveur des investissements et relancer ainsi le développement économique, représente une orientation urgente et stratégique du ministère de l’Energie ».
A ce propos, le ministre a expliqué que « la consommation actuelle de l’électricité, du gaz naturel et d’autres sources d’énergie, est toujours dominée par l’utilisation domestique, qui représente environ 70 % de l’énergie totale produite ». Il a souligné à ce titre « l’importance de l’élargissement de la consommation d’énergie pour les secteurs de production, générateurs de richesse ».
En plus, poursuit le ministre, « il est devenu nécessaire d’œuvrer pour fournir de l’énergie, avec la quantité et la qualité nécessaires, pour accompagner et relancer les investissements économiques dans les domaines productifs qui génèrent des emplois, comme ceux de l’industrie et l’agriculture en plus des activités de production et de services ».
Dans cette même lancée, le ministre a considéré l’énergie comme « le principal moteur du développement », en assurant que « pour le développement de l’économie il est nécessaire de fournir de l’énergie au citoyen, à l’investisseur, à l’agriculteur et aux propriétaires d’activités productives ».
Par ailleurs, Attar n’a pas manqué de rappeler, lors de cette visite, que le raccordement en gaz naturel aux habitants des zones rurales ainsi que des zones d’ombre reste une « priorité stratégique pour le gouvernement », ajoutant qu’ « il n’y a aucune intention d’augmenter le prix de l’électricité et du gaz pour le citoyen ».