D’un montant global de 720 millions de dollars, le plan d’investissement et de développement d’El Hadjar sera financé à hauteur de 600 millions de dollars par la BEA, à travers deux crédits, et de 120 millions de dollars par les deux actionnaires Arcelor Mittal et le groupe public de sidérurgie Sider.
La Banque extérieure d’Algérie (BEA) et Arcelor Mittal Algérie (AMA) ont signé, dimanche à Alger, deux conventions de crédit d’un montant global de 600 millions de dollars pour financer un plan d’investissement destiné au complexe sidérurgique d’El Hadjar (Annaba).
Paraphée en présence du ministre de l’Industrie et des mines, Abdessalem Bouchouareb, ces conventions de crédit financeront une grande partie du plan de modernisation et de développement de ce complexe qui vise à porter la capacité de production de l’usine de 300.000 tonnes/an actuellement à 2,2 millions de tonnes/an en 2017.
D’un montant global de 720 millions de dollars, le plan d’investissement et de développement d’El Hadjar sera financé à hauteur de 600 millions de dollars par la BEA, à travers deux crédits, et de 120 millions de dollars par les deux actionnaires Arcelor Mittal et le groupe public de sidérurgie Sider, a indiqué à la presse le président du conseil d’administration de Sider, Hasnaoui Cheboub, en marge de la cérémonie de signature.
Le numéro un mondial de l’acier ArcelorMittal, qui détient 49% du complexe sidérurgique, va participer à hauteur de 84 millions de dollars contre 36 millions de dollars pour Sider (51%), a précisé M. Hasnaoui.
Selon le même responsable, la réhabilitation des installations actuelles et l’entrée en service de la nouvelle aciérie électrique sont prévues pour début 2017, date à laquelle les capacités de production peuvent être portées à 2,2 millions de tonnes annuellement.