Le Café presse politique (CPP) de RadioM a suivi l’actualité de la semaine là ou elle se trouvait. Surtout au Maroc.
Tout le monde ne le sait pas à priori. Le projet d’une candidature commune Algérie-Maroc-Tunisie pour organiser la Coupe du Monde de football 2026 a circulé en sous-main au début de l’été 2017. On peut en apprendre en écoutant ce numéro du CPP. Pourquoi cela n’est il pas allé plus loin ? Nous voilà très vite dans la politique. La faute au Palais Royal marocain qui lorgnait plus sur une co-organisation avec le royaume espagnol ou à Alger qui a fait le mort devant un projet fédératif ? Le CPP n’a pas départagé mais a été unanime pour dire que le soutien de l’Algérie à la candidature du Maroc seul, ressemble à un pis-aller lorsqu’on voit ce qui a sans doute était raté. Lorsque le projet du Maghreb n’avance pas, et une candidature commune à l’organisation de la CM 2026 aurait pu le faire beaucoup avancer, il menace d’entrer en crise plus aiguë.
C’est la séquence classique du printemps lorsque le Conseil de sécurité de l’ONU discute la résolution du renouvellement du mandat de la Minurso au Sahara Occidentale ? Les avis sont cette fois plus partagés autour de Khaled Drareni. Le risque d’une confrontation directe entre l’armée marocaine et le Polisario était plus grand il y’a un an à Guergarat, le no man’s land entre le Sahara Occidental et la Mauritanie. En réalité, il ne serait pas retombé tant que cela si on devait écouter les commentaires martiaux du moment. Le destin du Maghreb est ainsi capricieux. Il oscille entre le rêve forcément populaire d’accueillir la coupe du Monde de football et la peur de la surenchère de la tension. Le CPP a fait les deux.