La compagnie aérienne marocaine Royal air Maroc (RAM) vient d’adopter un plan de crise décliné en une série de décisions et de mesures pour faire face aux retombées négatives de la crise sanitaire liée au COVID-19, a rapporté vendredi la presse marocaine.
Parmi les résolutions majeures adoptées en présence des délégués du personnel, un plan de départs volontaires pour près de 900 salariés. De plus, la RAM compte se séparer de 180 pilotes et de plus de 500 hôtesses et stewards. D’autres postes sont concernés par le licenciement économique, notamment les salariés ayant moins de 3 ans d’ancienneté, les nouvelles recrues.
« La formule adoptée consiste aussi à privilégier les départs volontaires en faveur des salariés âgés de 55 ans et plus avec au moins une quinzaine d’années d’expérience », a confié une source proche du management de RAM au quotidien L’Economiste.
« Ces décisions interviennent suite à une série de négociations avec le gouvernement afin d’élaborer un plan de restructuration de la compagnie », a précisé une source auprès du ministère de tutelle, citée par le journal.
Compte tenu de la fragilité de la situation financière de Royal Air Maroc et de la baisse d’activité du trafic aérien qui pourra se poursuivre jusqu’à 2023, l’Etat a préconisé la réduction des coûts.
Parmi les autres postes concernés par les réductions du personnel, figurent l’enregistrement, le commercial, les représentations des escales à l’international ou encore le handling et le personnel qui a un lien direct avec les opérations liées à l’exploitation des vols.
Par ailleurs, une vingtaine d’appareils resteront cloués au sol en attendant la décision de leur cession ou location. La compagnie devra opérer avec 38 appareils seulement, a précisé la publication.