A l’ordre du jour : les questions relatives à la réconciliation des parties en conflit. Cette réunion permettra aussi de discuter des « questions relatives à la sécurité nationale, à la lutte contre les groupes terroristes, qui tentent de pénétrer en Libye.
Le Président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale, Fayez al-Sarraj, et le Commandant de l’Armée nationale libyenne, le Maréchal Khalifa Haftar, sont attendus ce samedi Moscou, a indiqué vendredi, l’agence de presse russe « Interfax russe, citant le président Groupe de contact russe, Lev Dagnov.
« Demain (samedi) à Moscou, le maréchal Khalifa Haftar arrive de Tobrouk et lors de cette rencontre à Moscou, la question de son éventuelle rencontre avec le Premier ministre du gouvernement reconnu (par la communauté internationale, ndlr) Fayez al-Sarraj, sera au menu », a-t-il déclaré à Interfax.
A l’ordre du jour, les questions relatives à la réconciliation des parties en conflit. Cette réunion permettra aussi de discuter des « questions relatives à la sécurité nationale, à la lutte contre les groupes terroristes, qui tentent de pénétrer en Libye, ainsi que la question des immigrés qui arrivent en Europe et Asie à travers la Libye », a précisé Lev Dagnov. Selon lui, la Russie souhaite « discuter avec toutes les parties du conflit et tenter de les réconcilier ».
Al- Sarraj et Haftar s’étaient rencontrés le 25 juillet dernier à Paris. Lors de cette rencontre parrainée par le président français Emmanuel Macron, les deux dirigeants libyens se sont engagés à un cessez-le-feu et au processus de réconciliation nationale en Libye.
Dans une déclaration conjointe, rendue publique à l’issue d’une rencontre les deux responsables libyens ont affirmé que la solution en Libye « ne peut être que politique et passe par un processus de réconciliation nationale associant tous les Libyens ».
« Nous nous engageons à un cessez-le-feu et à nous abstenir de tout recours à la force armée pour ce qui ne ressort pas strictement de la lutte antiterroriste, conformément à l’accord politique inter-libyen et aux traités internationaux, et afin de protéger le territoire et la souveraineté de la Libye, et condamnons fermement tout ce qui menace la stabilité du territoire », ont-ils affirmé à l’issue de leur rencontre, en présence du nouveau Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Ghassan Salamé.