Nous éditeurs de presse électronique algériens réunis à Alger en ce dimanche 15 octobre avons écouté un compte rendu de la situation de blocage que subit notre confrère TSA et procédé à un échange général sur la situation juridique et économique de nos médias. Il en a résulté les résolutions suivantes :
– nous nous élevons vivement contre cet acte de censure non assumé qui porte atteinte aux libertés fondamentales d’expression, de la presse et d’entreprendre. Nous nous déclarons solidaires de notre confrère TSA et interpellons le gouvernement afin de faire lever ce blocage sans délais.
– Nous décrétons que l’absence d’un cadre légal de l’exercice de la presse électronique ne peut plus se poursuivre en Algérie. Il met judiciairement en danger nos médias non reconnus par l’autorité de tutelle et nos journalistes dépourvus de carte de presse. Il empêche leur développement économique au moment ou ils peuvent être un lieu de redéploiement des ressources humaines victimes de la crise de la presse papier traditionnelle. Cette hostilité aux médias numériques algériens empêche également le développement d’un contenu algérien sur le web au moment ou la compétition mondiale des contenus fait rage.
– Nous invitons tous les éditeurs de presse électroniques producteurs d’information en ligne à rejoindre la réunion préparatoire à l’assemblée générale pour constituer leur association professionnelle.
– Nous lançons un appel au dialogue avec le ministère de la communication afin d’accélérer l’organisation de l’activité de la presse électronique.
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