Les médecins résidents revendiquent, entre autres, l’amélioration de leurs conditions de travail et l’annulation du caractère obligatoire du service civile.
Les médecins résidents ont organisé une marche à Alger et contrairement à la dernière, ils ont réussi à franchir le dispositif installé par la police sur leur itinéraire, sans aucun heurt.
Les médecins ont marché à partir de la rue Zighoud Youcef. Ils ont été momentanément bloqués du côté du siège de la wilaya d’Alger, par les forces de l’ordre, mais ont fini par tenir un rassemblement près de la Grande poste où un autre groupe de médecins s’était déjà rassemblé.
Quelques députés, à l’image de Nadia Chouitem, du Parti des Travailleurs (PT), ont marché avec les manifestants, a-t-on constaté sur place.
D’autres médecins ont tenu un sit-in à l’intérieur du CHU Mustapha Bacha, où plusieurs rassemblements avaient été organisés durant ces dernières semaines.
Les médecins protestataires ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Non à la violence contre les médecins résidents ». Les marcheurs ont aussi scandé divers slogans à l’image de « Sos la santé en détresse, y en a marre, que des promesses, les résidents en colère, tous solidaires».
Les médecins résidents revendiquent, entre autres, l’amélioration de leurs conditions de travail et l’annulation du caractère obligatoire du service civile, avec la possibilité pour les médecins de choisir eux-mêmes leurs lieux d’affectation.
Au dernière nouvelle, des représentants des médecins résidents ont été reçu par le président de l’APN, Said Bouhadja. Il semblerait que ce soit des députés du PT qui aurait fait l’intermédiaire pour permettre cette rencontre.