La première pierre symbolique de ce complexe baptisé Algeria-Turbines avait été posée le 22 septembre dernier. D’un coût de 200 millions de dollars, le complexe produira à partir de 2017 entre 6 et 10 turbines à gaz par an, soit une capacité annuelle de production de 2.000 mégawatts, et générera plus de 1.000 postes de travail dont 400 directs et 600 emplois indirects dans la chaîne d’approvisionnement locale.
Une équipe formée de 4 experts de la filiale française du groupe américain General Electric vient de visiter, à Aïn Yagout (Batna), le site du futur complexe de production de turbines à gaz, a appris l’APS, dimanche, auprès du directeur de l’énergie, Ali Benyakhlef.
Il a été convenu, au cours de cette visite, qu’une entreprise prenne en charge, en sous-traitance, l’exécution des travaux géotechniques et les levés topographiques, a affirmé ce responsable, ajoutant qu’une visite d’une autre délégation du même groupe industriel américain aura lieu « dans les toutes prochaines semaines ».
La première pierre symbolique de ce complexe baptisé Algeria-Turbines avait été posée le 22 septembre dernier en présence du président-directeur général (P-DG) du groupe Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, de l’ambassadeur des USA en Algérie, Joan Polaschik, du P-DG de General Electric, Jeffrey R. Immelt, du secrétaire général du ministère de l’Energie et des mines, Smaïl M’sili et des autorités locales.
M. Boutarfa avait déclaré, lors de la cérémonie, que la réalisation du complexe allait « apporter une impulsion nouvelle à l’économie algérienne » et affirmé que le « travail accompli avec General Electric permettra de faire de ce complexe un exemple d’une intégration réussie dans le cadre d’un partenariat profitable à l’Algérie et ayant pour objectifs la fabrication locale, le transfert de savoir-faire, la formation des jeunes et la création d’emplois ».
D’un coût de 200 millions de dollars, le complexe produira à partir de 2017 entre 6 et 10 turbines à gaz par an, soit une capacité annuelle de production de 2.000 mégawatts, et générera plus de 1.000 postes de travail dont 400 directs et 600 emplois indirects dans la chaîne d’approvisionnement locale.
La future société mixte algéro-américaine General Electrics Algeria-Turbines d’Aïn Yagout constituera un modèle de partenariat gagnant-gagnant tout en permettant au pays de produire les installations nécessaires à la production de l’énergie électrique, transférer les expériences et de former des Algériens spécialisés dans le domaine, a indiqué le directeur de l’énergie.
Selon M. Benyakhlef, les autorités de wilaya de Batna ont demandé aux responsables de la société mixte d’organiser des rencontres avec les industriels et les chefs d’entreprises de la région pour développer les opportunités de sous-traitance.
L’objectif est de conduire les opérateurs de la wilaya de Batna à contribuer au fonctionnement du complexe, par la sous-traitance, dès lors qu’une seule turbine nécessite l’assemblage de 24.000 pièces, a ajouté ce responsable, estimant qu’il s’agit-là d’une opportunité pour les énergies algériennes d’entrer de plain-pied dans ce domaine de haute technologie.
Le complexe d’Aïn Yagout qui devra entrer en phase de production « début 2017 », comptera quatre usines dont une fabriquera des turbines à gaz et une autre des turbines à vapeur. Il fera de l’Algérie « le premier pays africain et arabe à se lancer dans cette industrie », a encore soutenu M. Benyakhlef.
Le complexe sera implanté sur 20 hectares, dans la zone industrielle d’Ain Yagout. Une aire d’une superficie égale, mitoyenne au site, a été mise à la disposition des entreprises de sous-traitance nationales et internationales de ce mégaprojet.