Les partisans du pouvoir et de sa démarche de sortie de crise ont échoué, une nouvelle fois ce samedi, à mobiliser la rue.
Les marches qu’ils ont programmées dans plusieurs wilayas du pays ont rencontré un échec cuisant qui a affaibli davantage les tenants du pouvoir réel.
A Bordj Bou Arreridj, comme Tébessa et Oran en passant par Tlemcen, Tiaret et Béchar, les marches de soutien aux élections présidentielles du 12 décembre n’ont pas attiré beaucoup de monde.
Ils étaient quelques centaines seulement à avoir répondu aux appels lancés depuis plusieurs jours, pour organiser des manifestants grandioses dans toutes les villes du pays en soutien au pouvoir et à la tenue des élections le 12 décembre prochain.
A Béchar, selon une source locale, ils étaient 30 personnes à répondre à l’appel. Bien encadrés par les services de sécurité, les partisans du pouvoir ont vite attiré les activistes qui ont tenu eux aussi un rassemblement au centre-ville pour se démarquer des partisans du pouvoir.
A Tiaret, c’est grâce à la protection policière que quelques dizaines de personnes ont tenu un rassemblement pour affirmer leur attachement à la démarche du pouvoir.
A Béchar, des activistes du Hirak ont organisé une contre-manifestation pour dire que leur ville n’adhèrait pas à la démarche du pouvoir.
Toujours à l’Ouest du pays, plus exactement à Oran et Tlemcen, les pros pouvoir n’ont pas fait le plein. Les militants du Hirak qui ont organisé des contre- manifestations étaient largement plus nombreux.
Ces échec à répétition à mobiliser les Algériens en faveur des élections, compliqueront davantage les choses aux cinq candidats à la présidentielle du 12 décembre prochain.