Le président de la Chambre Algérienne de Commerce et de l’Industrie en France (CACI) a évoqué sur Radio M, les atouts de l’investissement en Algérie et fait part de son projet de faire de Tlemcen la « capitale du luxe ».
Quelques jours après la fin de la visite du Premier ministre français à Alger dans le cadre du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), le représentant de la CACI en France affiche son optimisme quant à l’avenir de « l’axe Paris-Alger » dans l’émission « L’Entretien » du 17 avril 2016. Selon M. Ait Yala l’Algérie est très attractive pour les IDE, malgré tout ce qu’on puisse formuler comme critique sur la règle 51/49. A ce sujet, le président de la CACI en France martèle que « ceux qui critiquent la règle 51/49, sont des gens qui ne savent pas ! »
Le président de la CACI, et délégué honoraire du FCE en France, met cependant un bémol sur la capacité de l’Algérie à accueillir des partenaires étrangers. Il souligne à ce propos les chantiers d’infrastructures en cours de réalisation. Ce facteur, sanctionne selon M. Ait Yala uniquement l’investissement des PME et des entreprises de taille moyenne internationales. Comparant la conjoncture économique marocaine et celle de l’Algérie, M. Ait Yala fait remarquer que le Maroc est en avance du fait qu’il a intégré l’économie de marché depuis 1953.
59.000 entreprises françaises intéressées par le marché algérien
Au sujet de la mission de la CACI en France, M. Kaci Ait Yala déclare que celle-ci « existe depuis à peine un an et trois mois, et elle a proposé 32 projets, dont 4 ont été signés à l’occasion de la CIHN. » Il annonce aussi que la CACI France a établi un fichier de 59.000 entreprises françaises intéressées par le marché algérien.
Au niveau national, M. Ait Yala dévoile qu’une commission d’étude de la CACI a l’ambition de faire de Tlemcen « capitale du luxe en Algérie » dans le cadre de la spécialisation des régions algériennes. De ce fait, d’après le même responsable, il sera question de développer une industrie du luxe au niveau de cette région.
Sur la « non » signature du contrat d’assemblage de Peugeot en Algérie à l’issue de la visite de Valls, M. Ait Yala explique que « les investisseurs ne se sont pas mis d’accord sur un ou deux points » ce qui a conduit à revoir le contrat dans son intégralité. Et d’ajouter : « Des partenariats entre Algériens et Français sont signés toute l’année»
Le pétrole a été un frein au développement économique
Interrogé sur la conjoncture pétrolière mondiale et ses répercutions sur l’économie algérienne, M. Ait Yala affirme que « la baisse des prix des hydrocarbures est une bénédiction pour l’Algérie », estimant au passage que le prix du pétrole ne va pas plus remonter à cause « de la multitude des acteurs» au niveau international. Cette baisse des prix est bénéfique pour l’économie algérienne en ce sens que le pétrole a été, pendant longtemps, frein dans la mobilisation de la diaspora algérienne, a-t-il conclu.
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