Des pharmaciens réclament la disponibilité de l’Hydroxychloroquine au niveau des grossistes - Maghreb Emergent

Des pharmaciens réclament la disponibilité de l’Hydroxychloroquine au niveau des grossistes

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Au lieu de demander aux pharmaciens d’officine de se déplacer à la Pharmacie Centrale des Hôpitaux (PCH), pour récupérer le traitement du malade chronique traité à l’Hydroxychloroquine, il serait plus pratique, selon des professionnels, de le rendre disponible au niveau de quelques grossistes.

Suite à la réquisition par le Ministère de la Santé de tous les stocks disponibles sur le marché de Hydroxychloroquine (Plaquenil), prescrits dorénavant dans le traitement du Covid19, et centralisés au niveau de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux, l’ordre des pharmaciens a envoyé un mail aux officines pharmaceutiques les informant qu’une « procédure est mise en place par les autorités compétentes pour l’approvisionnement et la dispensation par le pharmacien d’officine privé de ce médicament aux patients atteints de maladie chronique en milieu extrahospitalier traités par le Plaquenil». Cette procédure sera valide pendant toute la période de la pandémie.

Ainsi, dorénavant ce sera au pharmacien d’officine de s’approvisionner auprès de la PCH, sur présentation de sa carte professionnelle et du dossier du patient comprenant l’original de l’ordonnance, la copie de la pièce d’identité du patient ou de sa carte Chiffa. Le pharmacien est également chargé de vérifier que le patient a épuisé le traitement grâce à son historique sur son compte Chiffa.  Il doit également garder dans son officine des copies des pièces exigées, pour les présenter dans le cas d’un contrôle.

Certains pharmaciens contactés, trouvent cette décision, prise sans qu’ils soient consultés, aberrante puisqu’elle exige la mobilisation d’un véhicule et d’une personne pour aller récupérer le traitement de chaque patient au niveau d’une des annexes de la PCH, qui peut se trouver à des dizaines ou même des centaines de kilomètres pour certains pharmaciens.

Les annexes de la PCH n’existent que dans les villes suivantes : Alger, Oran, Annaba, Biskra et Bechar. Ils trouvent qu’il serait plus raisonnable de demander aux malades de se déplacer directement à la PCH, comme le font tous les malades qui se voient prescrire des médicaments strictement hospitaliers. Ou mieux encore, selon un cadre au niveau de la PCH, sélectionner des grossistes par région à qui des quantités limitées de ce médicament seront confiées et auxquels les pharmaciens peuvent s’adresser à chaque fois qu’ils reçoivent des ordonnances de malades chroniques. Il appartiendra au Ministère de la Santé de communiquer sur la ou les solutions adoptées.

Abdenour Haouati

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