Réunis en congrès national extraordinaire, les 6 et 7 décembre à Alger, les travailleurs affiliés au Syndicat National des Travailleurs de l’Electricité et Gaz (SNATEG) ont décidé de mener une bataille judiciaire contre l’autorité du ministère du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale.
Les 139 membres délégués du SNATEG réunis en congrès national extraordinaire, ont réitéré leur attachement et leur appartenance au SNATEG et leur refus absolu de la décision de dissolution de leur syndicat par le ministère du Travail sans le recours à la voie judiciaire ou le Congrès national comme étant instance suprême dans la décision de dissolution d’une organisation syndicale conformément au statut.
Suite à cette position, le Congrès national a décidé de « porter plainte auprès du Conseil d’Etat contre l’autorité du ministre du travail et de la sécurité sociale pour décision administrative portant annulation de l’enregistrement administrative sans recours à la justice ».
Le Congrès a également décidé de porter plainte auprès du juge d’instruction compétent contre l’ex ministre du Travail et de la sécurité sociale Mohammed El Ghazi, « pour abus de pouvoir conformément à la loi contre la corruption ». Il portera plainte devant le Bureau International du Travail contre la violation des lois et conventions internationales notamment la C87.
Les congressistes ne lâchent pas leur mouvement de protestation, en mettant en place une feuille de route de protestations périodiques au niveau de la capitale, pour exiger des pouvoirs publics de reconnaitre le SNATEG comme partenaire social et l’ouverture immédiate du dialogue comme il « œuvre par tous les moyens à défendre les intérêts des travailleurs du groupe Sonelgaz « .
En fin, me Congrès national du SNATEGS interpelle les syndicats autonomes de tous les secteurs à rejeter les « pratiques du ministre du Travail et de la sécurité sociale qui menacent de plus en plus le mouvement syndical autonome, comme il réitère sa « volonté et sa détermination à continuer le combat syndical et que la dissolution d’un syndicat ne peut en aucun cas être prononcée par sa direction ».