La formalité de domiciliation bancaire avant toute opération d’importation, imposée par l’Association des banques et des établissements financiers (ABEF) puis validé mardi par le ministère du commerce, n’est pas passé sans effets néfastes. Les premiers victimes de cette procédure, généralisée à « toutes les matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état » ont rapidement réagit.
En effet, ce jeudi, le ministère de l’industrie pharmaceutique a annoncé, dans un communiqué que le département de Kamel Rezig a dispensé les produits pharmaceutiques et les dispositifs médicaux de la formalité de domiciliation bancaire avant les opérations d’importation.
A cet effet, pour réguler les opérations d’importation, les opérateurs devront « le document délivré par par l’Agence nationale de la promotion du Commerce extérieur (Algex) aux dossiers de domiciliations bancaires des opérations d’importation ».
Le département de Lotfi Benbahmed a assuré qu’il les programmes prévisionnels d’importation et/ou attestation de régulation « ne seront délivré qu’aux produits essentiels et à forte valeur thérapeutique, non fabriqués localement ou dont les quantités ne couvrent pas les besoins nationaux et ce après étude et examen minutieux des capacités de production, des niveaux de stock et des besoins nationaux ».
Pour rappel, depuis le début de l’année en cours, plusieurs associations d’aide au malade et des citoyens ont dénoncé sur les réseaux sociaux, les pénuries répétitives de plusieurs produits pharmaceutique, surtout ceux nécessaires pour les maladies chroniques.