Le projet Dounia Parc a bénéficié d’un traitement particulier de la part du gouvernement pour une levée de fonds de 100 milliards de dinars auprès des banques publiques, mais le chantier n’a jamais démarré.
Le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi) basé à Washington, a reçu le dossier du litige algéro-émirati autour du projet Dounia Parc à Alger, annonce le Cirdi sur son site internet.
Le Groupe émirati EIIC ( Emirates International Investment Company) et sa filiale algérienne Société des Parcs d’Alger (SPA), ont saisi le Cirdi, jeudi 5 avril, contre la partie algérienne dans ce dossier, à savoir le ministère de la Justice et l’ANDI. Le groupe EIIC émirati se plaint des mesures prises par l’ANDI qui constituent, selon lui, des entraves à son investissement en Algérie. En outre, il a chargé le Cabinet américain, King & Spalding International pour suivre cette affaire.
En 2008, EIIC chargée de la réalisation du projet, avait présenté avec l’appui du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, les contours techniques du projet qui devait doter la capitale d’un grand parc urbain. Le projet devait être doté d’une enveloppe initiale de 5 milliards de dollars pour une superficie globale de 800 hectares. Le parc Dounia devait donc comprendre, des espaces de loisirs, 13 000 logements, 500 chambres d’hôtel et devait créer quelque 25 000 postes d’emploi.
Il faut noter que ce projet a bénéficié d’un traitement particulier de la part du gouvernement pour une levée de fonds de 100 milliards de dinars auprès des banques publiques, mais le chantier n’a jamais démarré. Des scandales de corruption et de détournement de foncier entourent ce projet depuis 2008, dont la distribution illicite de 65 hectares, une affaire révélée par l’ancien ministre du Tourisme, Abdelouahab Nouri.