El Ménéa s’apprête à accueillir un ambitieux projet agricole né d’une collaboration entre l’Algérie et l’Arabie Saoudite. Ce nouveau pôle, qui s’étendra sur plus de 20 000 hectares dans cette région située à 300 kilomètres au sud de Ghardaïa, marque une étape significative dans le développement de l’agriculture saharienne.
Le projet, porté par des investisseurs privés des deux pays, prévoit l’implantation de cultures céréalières stratégiques et le développement d’une filière d’élevage bovin laitier. Cette initiative s’inscrit dans un mouvement plus large d’investissements étrangers dans le secteur agricole saharien, aux côtés d’autres acteurs internationaux déjà présents sur le territoire algérien.
L’Italie, notamment, développe actuellement un projet de 36 000 hectares dédié à la culture du blé dur à Timimoun, tandis que le groupe qatari Baladna investit dans une exploitation laitière d’envergure à Adrar. Des investisseurs turcs ont également manifesté leur intérêt pour les wilayas d’Adrar et de Ouargla.
Les retombées économiques attendues sont multiples. Le pôle devrait générer une centaine d’emplois directs et contribuer au dynamisme agricole d’El Ménéa, une région qui bénéficie d’importantes ressources hydriques souterraines et de vastes étendues cultivables.
Cette initiative pourrait également catalyser l’attractivité de la région auprès d’investisseurs potentiels, non seulement dans le secteur agricole, mais aussi dans des domaines connexes tels que l’agroalimentaire, le tourisme et les énergies renouvelables.