Le CPP de RadioM parle de la digitalisation de la communication politique en Algérie. Il se sent moins seul avec les Youtubers dz en colère. Tendance.
Le Café presse politique avait réussi le tour de force d’ignorer – à tort ? – la campagne des élections locales algériennes durant le mois de novembre. Il a bien été obligé d’en commenter les résultats cette fois. Avec toujours la question de la désaffection des Algériens pour les urnes au cœur du sujet. Difficile, sur un échantillon d’à peine le quart du corps électoral, de tirer de grands enseignements. Les partis du pouvoir résistent-ils à l’austérité ? L’islamisme politique est-il en perdition ? Les indépendants sont-ils une alternative localement ? Le parti de Abdelaziz Belaid (Front Al Moustaqbal) est il la nouvelle troisième force politique du pays ? Et si finalement le solde de cette élection était une nouvelle de plus ailleurs que dans les bureaux de vote ?
En mai dernier « Mansotich » de Chemsou dz Joker, avait donné, à beaucoup d’Algériens, un sens à leur renoncement civique d’aller voter. Cette fois avec une nouvelle vidéo qui « clashe » violemment la télévision du pouvoir, Ennahar, dz Jooker lance le haro sur les chiyatine. Associé à l’autre « sniper » parmi les jeunes youtubers algériens, Anes Tina (Rani Zaafen), les deux vidéos imprègnent le climat politique. Et si les temps allaient devenir durs pour les soutiens inconditionnels du pouvoir ? Les chiyatine comme on les appelle de plus en plus ouvertement sur les réseaux sociaux. Une autre donne politique peut-elle naitre sur le web pour devenir une réalité avec laquelle il faudra compter ? Le CPP en a parlé sous les deux angles de la puissance montante du numérique et de la créativité des jeunes. Le mélange donne envie de vivre la suite.