L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a annoncé, dans un communiqué officiel, que sur les 177 dossiers déposés pour le renouvellement du tiers du Sénat algérien, 99 ont été validés, tandis que 32 ont été rejetés.
Parmi ces rejets, 10 dossiers concernent des candidats liés à des affaires suspectes et des cercles d’« argent sale », mettant en lumière la volonté des autorités de filtrer les candidatures sur des critères de transparence et d’intégrité.
Selon le même communiqué de l’ANIE, 18 dossiers ont été refusés pour non-respect des exigences administratives, notamment l’absence d’un certificat d’approbation signé par le plus haut responsable du parti concerné, tandis que 4 autres candidats n’avaient pas régularisé leur situation auprès de l’administration fiscale.
En parallèle, 11 recours ont été déposés devant les tribunaux administratifs, dont 9 ont été rejetés et 2 acceptés, tandis que 46 dossiers restent en cours d’examen. Ce renouvellement partiel du Sénat intervient dans un contexte de vigilance accrue quant à l’influence des milieux financiers opaques sur le processus électoral.
Les élections de renouvellement par moitié des membres élus du Conseil de la nation, sont prévues pour le 9 mars prochain.