Emmanuel Macron s’était rendu en Tunisie en novembre 2016 en période préélectorale-avant qu’il ne se déclare candidat-, et en février dernier en Algérie, lors de la campagne pour la présidentielle.
Le nouveau président de la république française Emmanuel Macron effectuera une visite officielle au Maroc les 14 et 15 juin pour rencontrer le roi Mohammed VI, selon la présidence de la République.
« Il s’agit d’une visite éminemment politique. Les deux pays examineront les différents volets de leur coopération », selon un haut responsable marocain, cité par Jeune Afrique. Ainsi, pour son premier voyage au Maghreb, le président français choisit de se rendre au Maroc, contrairement à ces prédécesseurs qui réservent leur premier voyage à l’Algérie, durant la présidence de Abdelaziz Bouteflika.
Emmanuel Macron avait promis de se rendre au Maroc dès son accession au poste de président. « Je me suis déjà rendu en Algérie et en Tunisie et si je n’ai pas encore pu aller au Maroc, je m’y rendrai très rapidement après mon élection, si les Français m’accordent leur confiance », avait-il confié à Jeune Afrique durant la campagne pour la présidentielle française. Emmanuel Macron s’était rendu en Tunisie en novembre 2016 en période préélectorale-avant qu’il ne se déclare candidat-, et en février dernier en Algérie, lors de la campagne pour la présidentielle.
Une visite en Algérie pour bientôt
La confirmation de la visite de Macron au Maroc a été suivie par l’annonce par l’Elysée d’une visite en Algérie qu’il effectuera « dans les toutes prochaines semaines ». L’Elysée a précisé qu’Emmanuel Macron, qui s’est entretenu par téléphone jeudi avec le président de la République Abdelaziz Bouteflika, se rendra officiellement en Algérie dans les toutes prochaines semaines, indiquant que lors de son échange téléphonique avec M. Bouteflika, il a souligné « son attachement et sa volonté de construire un rapport d’amitié et de confiance avec l’Algérie, partenaire stratégique pour la France ».
D’après la présidence française, les deux dirigeants ont notamment fait le point sur le dossier libyen et le dossier sahélo-saharien, rappelant l’importance de la relation bilatérale entre les deux pays en matière de coopération dans la lutte contre le terrorisme.