Energie : Attar remet sur le tapis la question du gaz de schiste - Maghreb Emergent

Energie : Attar remet sur le tapis la question du gaz de schiste

Facebook
Twitter

L’ancien ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, est convaincu que la hausse des prix du pétrole ces dernières semaines, due à la guerre russo-ukrainienne, ne durera pas longtemps. Selon lui, l’effet du conflit pourrait cesser une fois la situation dans la région stabilisée.

Abdelmadjid Attar a, dans une déclaration faite hier dimanche à Echourouk, pris le contrepied des déclarations qui parlent d’un baril de pétrole à 200 dollars avant la fin de l’année, rejetant clairement cette probabilité. Il a cependant assuré que la hausse des prix du gaz se poursuivra pendant au moins quatre ans.

L’expert pétrolier a déclaré que les investissements dans le gaz devraient être d’une importance primordiale au cours de la prochaine étape, soulignant toutefois l’impossibilité de modifier les contrats à long terme actuels qui lient l’Algérie à ses clients.

L’ancien ministre a remis sur le tapis la question du gaz de schiste, appelant à la nécessité de travailler à son exploitation au moment où cette énergie atteint des prix importants.

M. Attar a souligné que l’Algérie consommait aujourd’hui jusqu’à 50% de sa production de gaz et n’exporte que le reste, ce qui ne contribue pas à la couverture de la forte demande sur les marchés internationaux qui connaissent des déficits d’approvisionnement. De son point de vue, cette situation appelle une prise de conscience quant à de nouveaux investissements dans un avenir proche, y compris l’exploitation du gaz de schiste loin des polémiques qui ont eu lieu au cours des dernières années, d’autant plus que, selon lui, l’Algérie dispose d’importantes réserves en la matière.

D’autre part, Abdelmadjid Attar a souligné que l’Algérie engrangera certainement des sommes importantes de la hausse des prix du pétrole, qui ont dépassé les 120 dollars le baril. Cependant, a-t-il affirmé, ces bénéfices ne peuvent pas être utilisés pour élaborer des politiques budgétaires, car étant temporaires et liés à la situation géopolitique.

L’ancien patron du secteur de l’énergie a en outre exclu une hausse des prix pouvant atteindre les 200 dollars le baril.

R.I.

Facebook
Twitter