La Turquie n’hésiterait pas à « donner une leçon » au maréchal Khalifa Haftar, commandant de l’armée libyenne établie dans l’est du pays, si ses forces reprenait le combat, a déclaré mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan.
« Si les attaques contre le gouvernement légitime et contre nos frères en Libye se poursuivent, nous n’hésiterons pas à donner à Haftar la leçon qu’il mérite », a averti Erdogan qui s’adressait aux élus de son parti au parlement turc.
Le maréchal Haftar avait refusé, rappelons-le, de signer l’accord de cessez-le-feu alors qu’il s’était déplacé lundi à Moscou pour le faire. L’accord a été signé de façon unilatérale par son rival, le Premier ministre du Gouvernement d’union nationale, Fayez al-Serraj qui représente l’autorité reconnue par la communauté internationale.
Pour Erdogan, le maréchal Haftar a « fui » Moscou à l’issue des pourparlers de paix organisés entre lui et le chef du gouvernement basé à Tripoli.
A noter que la crise libyenne sera débattu dimanche prochain à Berlin, en Allemagne.