Le président américain, Donald Trump, en visite depuis hier, en Arabie saoudite ne reviendra pas les mains vides aux Etats-Unis.
Les USA et l’Arabie Saoudite ont signé hier des accords d’une valeur totale de plus de 380 milliards de dollars dont près du tiers concerne des ventes d’armements, soit 110 milliards de dollars.
En tout, 34 accords relatifs aux secteurs de la défense, du transport aérien et l’énergie ont été signés. Dans le domaine pétrolier, le groupe saoudien Aramco a signé pour 50 milliards de dollars avec des firmes américaines.
D’autre part, le groupe américain de capital-investissement Blackstone et le fonds souverain saoudien PIF ont annoncé samedi la création d’un fonds d’investissement de 40 milliards de dollars en vue d’investir dans la réalisation d’infrastructures, essentiellement aux Etats-Unis.
Ce nouveau fonds « reflète notre avis positif concernant les projets ambitieux d’infrastructures qui vont être entrepris aux Etats-Unis comme le président Trump l’a annoncé », a déclaré le secrétaire général du PIF, Yasser al Roumayyane.
De son côté Donald Trump s’est montré particulièrement enthousiaste quant aux accords signés entre par les deux pays. « C’était une journée formidable », avait-t-il clamé. « Des centaines de milliards de dollars d’investissements aux Etats-Unis et des emplois, des emplois, des emplois », a-t-il ajouté.
Le premier pays à visiter
Les saoudiens qui avaient salué l’élection du président républicain le considérant comme le président américain avec lequel ils pourraient travailler efficacement, n’avaient manifestement pas tort. Donald Trump qui a choisi l’Arabie saoudite comme premier pays à visiter depuis son investiture, le 20 janvier dernier, veut aussi renforcer l’alliance américano-saoudienne contre « la menace iranienne ».
Les saoudiens qui, il y a une année, avaient réservé un accueil plutôt froid à Barack Obama en raison de son intention affichée de se rapprocher de l’Iran, ont déroulé le tapis rouge à son successeur. Donald Trump tourmenté par les révélations concernant les liens de ses proches collaborateurs avec la Russie voulait, quant à lui, faire en sorte que l’attention des Américains soit focalisée sur l’essentiel ; des contrats d’investissements et de l’emploi.