Sonatrach a engagé des discussions avec Exxon mobil, Eni mais également avec Anadarco concernant l’exploration en offshore.
Un contrat d’exploration pour le gaz et le pétrole au large des côtes algériennes vient d’être signé par Sonatrach et l’Italien Eni, selon Reuters, qui cite Claudio Descalzi, directeur général du groupe italien. L’Américain Exxon mobil est également partie prenante de cet accord, ajoute l’agence de presse.
En vertu de ce contrat, Eni prendra en charge des travaux d’exploration en partenariat avec Sonatrach, en vue de découvrir de nouveaux gisements en off-shore. « Dernièrement, Sonatrach nous a donné l’opportunité de participer également (à l’exploration) en off-shore (…), nous avons signé (un accord), il y a quelques jours », a-t-il déclaré à Reuters sans fournir plus d’éléments sur la teneur de l’accord.
Sonatrach a engagé des pourparlers avec Exxon mobil, Eni mais également avec Anadarco concernant l’exploration en offshore, selon Reuters.
Dans une interview accordée dernièrement à Maghreb Emergent, le président du Comité de direction de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT), Sid-Ali Betata, a évoqué les possibilités offertes par l’off-shore algérien mais également par les régions du nord du pays, en général. Des régions qu’il considère comme « largement sous-explorées ». « Nous allons affiner notre connaissance des différents potentiels du domaine minier », a-t-il indiqué ajoutant qu’« un programme complémentaire d’études pour l’évaluation du potentiel en hydrocarbures, en particulier dans les régions du nord de l’Algérie, de l’offshore et de certains bassins sédimentaires largement sous-explorés est prévu ».
Le premier responsable d’ALNAFT a rappelé, à ce propos, que « le domaine minier hydrocarbures de notre pays reste largement sous-exploré, d’abord par rapport à sa surface totale, plus de 1,5 millions de km², ensuite par rapport à la densité moyenne des forages par unité de surface qui est de l’ordre de 19 puits par 10.000 km², comparée à la moyenne mondiale qui dépasse les 100 puits par 10.000 km² ».