Les exportations de l’Algérie en thon rouge ont permis à l’Algérie de réaliser des revenus s’élevant à 35 millions de dollars, selon le ministre de la pêche et des productions halieutiques, Ahmed Badani.
S’exprimant en marge de sa visite du Salon International de la Pêche et de l’Aquaculture (SIPA), d’Oran, le ministre a aussi indiqué que le quota de l’Algérie du thon rouge est estimé cette année à 2.023 tonnes, contre 1 650 tonnes l’année dernière.
Concernant l’engraissement du thon rouge, Badani a indiqué que l’Algérie ambitionne à créer des fermes pour engraisser localement son quota de ce poisson au lieu de l’exporter tel quel, ce qui créerait de la valeur ajoutée et des revenus supplémentaires en devises.
A ce propos, il a mis en exergue les études techniques avancées liées à l’engraissement du thon, signalant que ce projet nécessite une grande maîtrise sur le plan technique, notamment en ce qui concerne la nutrition.
S’agissant de la pêche en haute mer, le ministre a indiqué que des consultations sont en cours avec une importante délégation mauritanienne présente à ce salon qui concerne la pêche dans les eaux territoriales de ce pays.
Quant à l’octroi des licences aux navires de pêche, Ahmed Badani a annoncé que « tous les ports sont saturés », en raison du nombre important et croissant de bateaux qu’ils abritent (plus de 6.000 alors qu’ils ne dépassaient pas les 3.000 il y a dix ans).
D’autre part, le ministre a relevé que l’aquaculture connaît un développement rapide, notamment en ce qui concerne certaines espèces comme la daurade, le loup de mer, et en particulier le tilapia rouge, dont les alevins et la nourriture sont produits localement.